Depuis plusieurs années, les performances du secteur privé sénégalais sont connues pour être mitigées, comme en témoignent l’évolution erratique des investissements privés depuis 1996 et la stagnation relative des exportations qui se situent autour de 27% du PIB. Ce manque de dynamisme apparaît également au niveau microéconomique, compte tenu du classement très peu satisfaisant du Sénégal selon les indicateurs du rapport sur le respect des normes et codes (ROSC) et celui du Doing Business de la Banque Mondiale. L’amélioration du climat des investissements pour stimuler la croissance économique et le développement se mesure à l’aune de la corrélation positive établie par les économistes entre la qualité de l’environnement des affaires, la compétitivité nationale et l’attractivité des investissements, portés par des politiques macroéconomiques pertinentes.
